L'ancien port de Pêche de Port Louis en Guadeloupe.

Rédigé le Vendredi 10 Mai 2013 à 09:38 | Lu 2480 fois


Dans les années 2000, le port actuel n'était pas construit et les Saintoise s'entassaient dans ce minuscule part.


En 2000, il y avait de trés nombreuses Saintoises dans le port de Port-Louis.
En 2000, lorsque je me suis installé à Port-Louis, la pêche était encore florissante et dans le Port de Pêche s'entassaient de bric et de broc une multitude de bateaux.
Plusieurs techniques de pêches étaient et sont encore utilisées :
La Pêche à la senne qui consiste à encerclé un banc de poisson avec un filet long de 300 m. Cette technique permet de capturer principalement des Coulirous (Decopterus punctatus).
La pêche à la Nasse, un piège constitué d'un grillage métallique fixé sur une armature en bois pour la capture des poissons de récif : Perroquet, Chirurgien, Grande Gueule ...
La Pêche à la traine est une pêche de haute mer. Elle se fait depuis un bateau qui navigue à faible vitesse trainant des lignes équipés d'appâts. Ce sont des Daurades, Thazards et Thons qui sont capturés.

Le Bateau d'Eden Plongée était amarré tout au bout du ponton.
Les Saintoises sont des embarcations traditionnelles construites en bois, elles seraient nées du savoir-faire des charpentiers de marine européens venus s'installer autrefois aux Saintes.
Ces canots creux, bien adapté à la haute mer, se manœuvraient à la rame et à la voile, les Saintoises sont maintenant équipés de moteur hors-bord.
Ces Saintoises aux couleurs chatoyantes portent des noms évocateurs : "L'ami des hommes", Méchant là", "Sa va barder", Le Dieu de la Mer", "Sainte Trinité", "Trahison"...

Sur la digue, un flamboyant avait réussi l'exploit de pousser.
Le port de Port Louis en Guadeloupe était minuscule en regard au nombre de bateau qui stationnaient et les places étaient recherchées. J'avais trouvé une place pour mon bateau tout au bout d'un ponton encombré de nombreux filets, ce n'était pas très pratique.
L'entrée du port, la "passe" était tout aussi minuscule et très peu profonde. Impossible de croiser un autre bateau et au moindre écart de trajectoire l'hélice touchait le fond.
Sur le haut de la digue, un flamboyant avait réussi l'exploit de pousser.